Le mal de nuque et les torticolis ne sont pas une fatalité. Pour venir à bout de ces désagréments qui gâchent le quotidien, bichonnez votre literie… sans oublier l’oreiller ! Nous vous révélons nos conseils pour protéger vos cervicales et ainsi vous aider à retrouver des nuits vraiment reposantes.
Le but : soutenir la nuque
L’objectif premier d’un oreiller est de garder la tête alignée avec la colonne vertébrale pendant le sommeil. Moelleux et ferme à la fois, il vient remplir le creux entre la nuque et les épaules, de manière à ce que le dos reste dans une posture confortable et saine. Il contribue ainsi au relâchement musculaire, propice à un sommeil serein et à la récupération. Aucun risque alors de ressentir une quelconque tension ou des points de pression. Mieux encore, un bon oreiller apaise les éventuelles contractures accumulées au cours de la journée. En revanche, un mauvais oreiller peut affecter la courbure de la colonne vertébrale, au risque d’engendrer des douleurs chroniques et des migraines… Bannissez à tout prix les modèles trop mous ou trop denses !
Un oreiller adapté à votre position de couchage
Nous changeons en moyenne 40 fois de position chaque nuit ! Il est donc primordial que votre oreiller accompagne ces changements, afin de prévenir les raideurs de la nuque. Vous avez l’habitude de dormir sur le ventre ? Tournez-vous vers un oreiller plat, d’environ 5 cm, qui ne casse pas la nuque. À l’inverse, si la position sur le côté vous est la plus confortable, optez pour un modèle épais, de 9 cm minimum. C’est la meilleure garantie de combler l’espace qui sépare le matelas de vos oreilles. Si vous vous couchez la plupart du temps sur le dos, le coussin doit être ni trop fin, ni trop gros pour respecter la courbure du buste. Votre tête doit en effet être suffisamment élevée pour maintenir un alignement naturel avec le cou. Avec un oreiller ergonomique TEMPUR, vous avez l’assurance de bénéficier d’un maintien optimal grâce à une gamme complète spécifiquement étudiée pour répondre à vos besoins.
Forme carrée ou rectangulaire ?
Bien que l’oreiller carré représente le format standard en France, le rectangulaire prend davantage soin de votre bien-être. Lorsque vous bougez dans la nuit, sa largeur est telle qu’il vous permet d’avoir toujours la tête bien maintenue. C’est d’autant plus vrai dans le cas où vous dormez sur le ventre ou le côté. Surtout que l’oreiller de forme carrée est plus haut et nous incite généralement à le replier pour ne plus être gênés. Vous pouvez alors dire adieu au support des cervicales ! Néanmoins, si vous dormez sur le dos, un oreiller carré devrait amplement vous satisfaire.
Quel garnissage privilégier ?
Un oreiller en mousse à mémoire de forme épouse parfaitement la forme de votre nuque, pour un maintien sur-mesure. Son point faible réside dans l’entretien, car le laver risquerait d’abîmer la matière. Plus sain et écologique, le latex est indéformable, résistant aux acariens et laisse circuler l’air. Grâce à sa flexibilité, il soutient le haut du corps de manière parfaitement physiologique, quelle que soit la position. Côté garnissage naturel, un oreiller en duvet possède un gonflant très agréable. Il évacue naturellement l’humidité et évite ainsi la prolifération des acariens. Pour soulager les douleurs cervicales, misez sur un modèle compartimenté qui garde les plumes en place. Avec la laine, le soutien est plus ferme. La fibre ne se creuse pas et ne se déplace pas. Enfin, les balles de sarrasin et d’épeautre maintiennent la nuque et accompagnent les mouvements à merveille. En effet, ces petites enveloppes de céréales se moulent à la cambrure naturelle de la nuque et empêchent la survenue des douleurs cervicales. Seul inconvénient : l’oreiller est assez lourd et bruyant.
Pour conclure…
Dormir sur un oreiller inadapté peut réellement troubler votre sommeil. Son choix est donc tout aussi essentiel que celui du matelas. Sachant que vous y poserez votre tête près de 8 heures, autant être sûr de trouver celui qu’il vous faut ! Afin de ne pas intensifier vos douleurs, dormez autant que possible sur le dos ou le côté. La position ventrale oblige la tête à tourner et exerce inévitablement des points de pression sur les cervicales.