Composition des cosmétiques – comment décrypter les listes INCI ?

© Kerdkanno / shutterstock.com

C’est décidé : vous avez choisi de prendre soin de vous et souhaitez désormais n’appliquer que de bonnes choses sur votre peau. Une sage décision qui s’avère bien plus compliquée que prévu… En effet, et vous l’aurez sans doute remarqué, les listes d’ingrédients à rallonge ne facilitent pas vraiment la tâche. Entre termes incompréhensibles, mots latins et sigles énigmatiques, décrypter les étiquettes des cosmétiques est presque impossible. Heureusement, il existe quelques clés vous permettant de devenir une spécialiste des listes INCI !

Décrypter les étiquettes des cosmétiques en un coup d’oeil

Si vous n’avez pas le temps d’éplucher l’étiquette, concentrez-vous principalement sur les 5 premiers ingrédients ! Ils représentent en effet la majorité du produit.

Evitez ensuite tous les noms inscrits en anglais, qui sont toujours des substances de synthèse, et préférez les noms latins, indiquant généralement des ingrédients naturels :

– Huiles végétales
– Hydrolats
– Plantes
– Huiles essentielles
– Beurres…

Enfin, fuyez les sigles en lettres capitales (EDTA, BHA, DEA, PEG…) qui n’annoncent jamais rien de bon et choisissez des produits dont la liste se réduit à moins d’une dizaine d’ingrédients.

Ainsi, vous aurez la certitude d’avoir un cosmétique de qualité entre les mains !

Savoir déchiffrer les ingrédients et reconnaître les produits à éviter



Huiles minérales

Paraffinum liquidum, Cera microcristallina, Mineral Oil, Petrolatum : fabriquées à partir de pétrole, elles empêchent la peau de respirer.

Alcools gras et Solvants

Methyl, Propyl, Caprylyl – alcohol, Alcool cétylique, Alcool stéarylique : irritants et polluants, ils obstruent les pores de la peau.

Composés éthoxylés

-eth, -oxy, hydroxyéthyl- : fortement déconseillés parce que fabriqués à partir d’un gaz extrêmement toxique, l’oxyde d’éthylène.

Silicones

Se terminant en –cone ou -ane : s’ils n’ont pas de réels effets néfastes pour la peau, ils mettent des centaines d’années à se dégrader et polluent énormément.

Polymères

PEG, PPG, -cellulose, crosspolymer, polypropylène : obtenus à partir d’une chimie lourde et polluante, faisant l’usage de gaz toxiques.

Sels d’aluminium

Commençant ou se terminant par aluminium : possiblement cancérigènes, suspectés d’avoir un impact néfaste sur le système nerveux.

SLS

Sodium Lauryl Sulfate, Sodium Laureth Sulfate : irritants et desséchants pour la peau, agressent l’organisme.

Parabènes

-paraben : conservateurs stables et peu chers, les parabènes sont également suspectés d’être cancérigènes.

Alcools

Alcohol denat, – alcohol : si certains alcools peuvent être bio et approuvés par la slow cosmétique, il vaut mieux se méfier des autres, irritants et asséchants.

EDTA

Conservateur très toxique qui s’utilise dans l’industrie de la photo ou comme anti-tartre. Non filtré par les stations d’épuration, il pollue fortement les cours d’eau

Libérateurs de formaldéhyde

Quaternium, Polyquaternium 10, DMDM Hydantoin, Chlorphenesin, Diazolidinyl urea, Methylisothiazolinone : cancérigènes et allergènes.

Parfums et fragrances

Sauf mention contraire, ces derniers sont la plupart du temps des substances synthétiques et allergisantes.

Conservateurs

Ils sont nécessaires à la bonne conservation de tout produit aqueux. Préférez les conservateurs naturels et validés par la slow cosmétique :

– La vitamine E
– L’isocide
– Le cosgard…

Soyez vigilantes, ces substances se retrouvent aussi bien dans les soins pour bébés que dans les shampoings, gels douche, déodorants ou crèmes hydratantes et gommages !

Enfin, pour une étude approfondie et méticuleuse de la composition de vos cosmétiques, le site de l’INCI propose notamment un moteur de recherche très complet qui saura vous éclairer !

Tags: / / / / /