Allergie au pollen : astuces naturelles pour éviter le rhume des foins

© Valery Kalantay / shutterstock.com

Difficile de se réjouir du retour du beau temps quand le rhume des foins nous guette. Yeux qui démangent et qui pleurent, gorge qui gratte, nez qui coule ou encore fatigue qui persiste lorsque l’on est exposé au pollen ou à la pollution, tout le monde n’a pas la chance de profiter sereinement des belles journées de printemps. Heureusement, il existe quelques astuces naturelles pour atténuer ces désagréments et même les prévenir. En voici la liste !

Quelques réflexes simples à adopter

Pour prévenir l’arrivée d’une réaction allergique, le plus simple est encore de limiter son exposition aux allergènes. S’il s’agit d’une intolérance au pollen, voici quelques conseils :

– Rouler en voiture les fenêtres fermées
Éviter de se balader près de champs, de forêts ou de lieux riches en dioxyde de carbone
Fermer les fenêtres chez soi en journée
– Porter des lunettes de soleil
Se laver les cheveux, le visage, les mains et les yeux en rentrant chez vous pour éviter de polluer votre intérieur
Aérer son espace de vie tous les jours pendant dix minutes, de préférence le soir et après un épisode de pluie
– Utiliser un purificateur avec filtre anti-particules
Diffuser de l’huile essentielle de lavande, de laurier, d’estragon ou encore d’eucalyptus qui purifiera l’air de votre chez-vous

Une publication partagée par Xavier (@xgras) le

Stimuler les défenses immunitaires



Les réactions allergiques sont toujours le signe d’un affaiblissement des défenses immunitaires face à une perturbation engendrée par l’environnement. Lutter contre les allergies printanières revient donc aussi à stimuler les défenses naturelles de l’organisme : cela peut passer par une détox du foie, réalisée par exemple avec une cure d’ampoules ou de gélules d’artichaut ou de radis noir de trois semaines, ou une cure de magnésium, qui aidera à diminuer l’apparition des rhinites.

Il est aussi conseillé de renforcer sa flore intestinale en consommant de l’échinacée ou de l’ail. Les adeptes de la gemmothérapie recommandent eux une cure de bourgeons de cassis, efficaces contre les difficultés respiratoires, ou de bouleau et de hêtre, qui soutiennent les défenses immunitaires.

Des jus et des tisanes

Dès les premiers symptômes de rhinite allergique, vous pouvez boire deux fois par jour des tisanes ou infusions à base de ces deux ingrédients magiques :

Les feuilles d’orties, antiallergiques
Les feuilles de menthe poivrée, décongestionnantes

Si vous êtes plutôt branchée jus, optez pour un  jus d’agrumes frais, à base d’oranges et de citrons par exemple. Ces derniers ont une action anti-histaminique grâce à leur teneur en vitamines C et apportent l’énergie dont le corps manque.

Enfin, les plus courageux testeront le jus d’oignon, obtenu en faisant infuser pendant une dizaine d’heures un oignon rouge dans un litre d’eau minérale. En dépit d’un goût peu agréable, il possède grâce à sa teneur en composés sulfurés, d’intéressantes propriétés anti-inflammatoires.

Adapter son alimentation

Selon une étude pratiquée sur l’armée américaine, les réactions allergiques au pollen diminueraient après une cure de miel local. En effet, le miel produit à proximité de notre lieu de vie contiendrait une petite quantité de pollen qui permettrait au corps de s’accoutumer en douceur à la profusion printanière d’allergènes. Ingérer quotidiennement deux cuillerées de miel, en commençant deux mois avant le printemps jusqu’à la fin de l’été, donnerait de bons résultats.

Selon certains spécialistes, une alimentation riches en légumes, fibres et fruits serait idéale pour lutter contre la sensibilité allergique. Les pommes par exemple contiennent de la quercétine, qui freine la production d’histamine. Aussi, n’hésitez pas à consommer des noix, riches en vitamines E, qui protègent notre corps, et mâcher régulièrement de l’estragon, anti-allergique naturel.

Tous ces traitements naturels ne sauraient se substituer à une visite médicale. Les allergies ne sont jamais à prendre à la légère, et doivent parfois faire l’objet d’un traitement médicamenteux, sous peine, si elles sont mal soignées, de se transformer en asthme.

Tags: /